Et si Donald Trump avait, pour une fois, raison. Le 2 avril est bien une journée de libération. Celle du Canada.

Depuis des décennies, le pays de l’unifolié est le conjoint de fait de l’Oncle Sam.

Il n’y a jamais eu de contrat de mariage en bonne et due forme, mais un ensemble de contrats prénuptiaux qui concernent tant les échanges commerciaux, la frontière, la défense, la gestion de l’eau et les renseignements que l’immigration et j’en passe.

Chaque crise qu’a vécue notre puissant voisin, que ce soit l’attaque japonaise contre Pearl Harbor, en 1941, ou les attentats du 11 septembre 2001, nous a amenés à accepter une intégration plus grande de nos armées comme de nos économies. À “harmoniser” nos politiques, presque toujours à la demande du plus puissant du couple.

Garder le sourire aux lèvres

Le Canada a bien sûr bénéficié grandement de cette relation d’extrême proximité. Nous, les Canadiens, vivons dans une belle grande maison que nous n’avons pas vraiment eu à défendre, profitant du parapluie militaire du fiancé armé jusqu’aux dents. Et nous n’avons pas eu à travailler bien fort sur nos partenariats économiques. Plus de 60 % de nos échanges ont une seule destination.

Cependant, force est d’admettre que ce quasi-mariage est au