Et si Donald Trump avait, pour une fois, raison. Le 2 avril est bien une journée de libération. Celle du Canada.
Depuis des décennies, le pays de l’unifolié est le conjoint de fait de l’Oncle Sam.
Il n’y a jamais eu de contrat de mariage en bonne et due forme, mais un ensemble de contrats prénuptiaux qui concernent tant les échanges commerciaux, la frontière, la défense, la gestion de l’eau et les renseignements que l’immigration et j’en passe.
Chaque crise qu’a vécue notre puissant voisin, que ce soit l’attaque japonaise contre Pearl Harbor, en 1941, ou les attentats du 11 septembre 2001, nous a amenés à accepter une intégration plus grande de nos armées comme de nos économies. À “harmoniser” nos politiques, presque toujours à la demande du plus puissant du couple.
Garder le sourire aux lèvres
Le Canada a bien sûr bénéficié grandement de cette relation d’extrême proximité. Nous, les Canadiens, vivons dans une belle grande maison que nous n’avons pas vraiment eu à défendre, profitant du parapluie militaire du fiancé armé jusqu’aux dents. Et nous n’avons pas eu à travailler bien fort sur nos partenariats économiques. Plus de 60 % de nos échanges ont une seule destination.
Cependant, force est d’admettre que ce quasi-mariage est au

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c’est loin d’être gagné

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Le plus ancien quotidien francophone d’Amérique du Nord, fondé en 1884, a largement fait évoluer son offre ces dernières années – en raison des avancées technologiques et de la crise que connaissent de nombreux médias – pour devenir un média tout en ligne.
Dès 2011, le journal entreprend un projet numérique. Le résultat, La Presse+, est lancé en 2013. Puis, le 1er janvier 2016, les éditions papier du lundi au vendredi sont abandonnées au profit de la plateforme, consultable sur tablettes (iPad et Android), applications mobiles et web. La dernière édition encore imprimée, celle du samedi, a connu son dernier numéro le 30 décembre 2017.
En mai 2018, la société de gestion et de portefeuille Power Corporation, propriétaire du titre, a annoncé sa cession à un organisme sans but lucratif, la Fiducie de soutien à La Presse. Le titre souffre de la chute des revenus publicitaires, même si “chaque jour, La Presse+ est consultée sur 260 000 tablettes en moyenne”, affirmait à cette époque son président, Pierre-Elliott Levasseur.
Reconnue pour ses séries, ses dossiers de fond et l’espace consacré au débat, La Presse se distingue par une couverture originale de l’actualité. Ses journalistes, dont le nombre a été réduit avec le tout numérique, ont reçu de nombreuses distinctions pour la qualité de leur travail.