Dans la presse internationale, on ne compte plus les récits et les témoignages de personnes qui ont perdu d’importantes sommes d’argent à cause d’arnaques en ligne. Entre les appels frauduleux, les deepfakes générés par IA, les rançongiciels ou encore les sextorsions, la liste des nouvelles escroqueries continue de s’allonger.
“Elle est loin l’époque des faux mails à peine crédibles écrits par de soi-disant princes nigérians”, constate The Economist. L’hebdomadaire britannique parle même d’un “fléau d’une ampleur peut-être déjà similaire à celle du trafic de drogue”.
Ces dernières années, les tentatives d’extorsion en ligne ont connu un essor fulgurant. En 2024, la mission d’Interpol (l’organisation internationale de la police criminelle) qui leur est consacrée a procédé à plus de 5 500 arrestations et a saisi 400 millions de dollars (371 millions d’euros). Des chiffres jamais atteints auparavant.
“Les arnaques en ligne rapporteraient plus de 500 milliards de livres sterling par an [près de 600 milliards d’euros]”, estime Martin Purbrick, “spécialiste du crime organisé chinois et ancien policier, en poste à Hong Kong durant onze ans” cité par The Economist. Ce qui en fait “l’un des premiers secteurs d’activité clandestins au mond
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