"Du calme contre la rage" : le maire de Toulouse accuse l’extrême gauche après sa photo sur un sac de frappe
Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, réagit vivement à la diffusion d’images où sa photo apparaît sur un sac de frappe utilisé dans un camp d’entraînement militant. Il accuse l’extrême gauche et certains soutiens politiques de complicité tacite.
Dans une longue tribune publiée sur ses réseaux, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, dénonce une violence politique qu’il juge croissante et ciblée, après avoir vu circuler des images montrant sa photo affichée sur un sac de frappe dans un camp d’entraînement qualifié d’« antifa ».
Vendredi 4 avril, plusieurs associations de l’université du Mirail avaient organisé un village antifasciste. Un événement durant lequel certains militants ont dérapé.
« Des méthodes inacceptables »
« Les sports de combat et la politique font rarement bon ménage. Ces militants qui ont cru bon de coller ma photo sur un sac de frappe ont clairement franchi la ligne rouge », déclare l’élu toulousain.

Il relie cet incident à d’autres agressions ou menaces dont il affirme avoir été victime : tags menaçants, incendies de véhicules municipaux, sabotages de chantiers, intrusions violentes en conseil municipal, ou encore agression physique lors de la fête de la musique 2023.
Jean-Luc Moudenc vise également l’université Jean-Jaurès, qu’il accuse de laisser prospérer l’activisme violent sans réagir. « Depuis des années, la présidence de l’université s’abonne à la défausse face aux excès des gauchistes. »
« Des actes contre les mots. Du calme contre la rage. Du travail contre la vocifération. »
— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) April 12, 2025
? Retrouvez ma réaction sur le sac de frappe à mon effigie au village antifa de l’Université du Mirail ⤵️https://t.co/Guf1LZNeXI
Il fustige aussi La France Insoumise, qu’il considère comme complice par son double discours : « Dès qu’un élu modéré dénonce la violence, un Insoumis vient répliquer : "Mais c’est vous les violents !" »
« Pas d’intimidation, nous continuerons à travailler »
Malgré ces attaques, le maire de Toulouse affirme rester déterminé et combatif : « Cette colère, je ne la laisserai pas dégénérer en violence. Elle me pousse à continuer à agir pour Toulouse. » Il promet que son équipe restera inflexible, qu’elle portera plainte systématiquement en cas de menace ou d’agression, et que la meilleure réponse viendra du terrain : « Ce que nous faisons : les rues rénovées, les équipements livrés, la qualité de vie améliorée. »
Une mise en garde pour 2026
Alors que les tensions politiques s’intensifient à l’approche des municipales, Jean-Luc Moudenc alerte sur les risques d’un basculement : « Quand je vois ce que Toulouse risquerait si le camp de la rage l’emportait, je suis plus que jamais déterminé. »

