Après les incendies dans les pépinières Pichon, le comité réclame des mesures
Quatre départs de feu en six jours alors que la période estivale approche à grands pas : l’inquiétude règne dans le quartier des Marronniers.
Quatre incendies en six petits jours (dont le dernier ce samedi 12 avril en début d’après-midi), cette semaine, dans les anciennes pépinières Pichon, appelées à devenir le parc urbain Jacques-Chirac, rue des Quatrefages, à hauteur de la rue Docteur-Calmette, là où une énorme brèche est visible dans le grillage… C’est peu dire que "les riverains (qui ont alerté les pompiers) commencent à être inquiets et se demandent pourquoi de tels agissements et dans quel but ? Et pourquoi rien n’est fait pour fermer les endroits du parc un peu sensibles où des va-et-vient incessants d’individus ont été aperçus, ainsi que des trafics", s’interroge Marie Ozil, présidente du comité de quartier des Marronniers.
Sécuriser les lieux
Un comité qui a officiellement demandé à la Ville, via notamment l’adjoint délégué aux aménagements urbains et président du conseil de quartier Costières, Emmanuel Carrière, avec copie à la police municipale, "de prendre des mesures pour sécuriser cet endroit et pour mettre un terme à ces problèmes".
Rappelons que la mairie a, cette année encore, demandé une dérogation en préfecture pour échapper à l’obligation légale de débroussaillement. "Il faudrait enlever un arbre sur deux", précise Emmanuel Carrière. "Les travaux du parc urbain n’ont pas encore commencé, l’enquête publique n’est pas encore ouverte, note Marie Ozil. En attendant le rapport du commissaire enquêteur et la décision du Préfet, nous arriverons largement à l’été et le parc sera sec, très sec avec des risques d’incendies encore plus importants."
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