Sur scène, tous les acteurs sont porteurs d’un handicap, visible ou non. Mais le handicap n’est qu’un point de départ, jamais un récit en soi. Et Clea Petrolesi réussit à faire entendre des voix rares au théâtre.
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Un musicien et quatre comédiens se relayent chaque soir pour confier leurs différences. Photo Philippe Stisi
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Publié le 03 avril 2025 à 14h00
Mis à jour le 03 avril 2025 à 14h54
La naïveté qui prédomine dans ce spectacle est très vite chassée par la sincérité de ses interprètes. Des jeunes hommes et femmes, porteurs d’un handicap invisible pour certains, comédiens professionnels pour d’autres, qui disent leur inadaptation à un monde trop codifié. Sur scène, ils sont cinq chaque soir, un musicien et quatre comédiens, à se relayer et à confier les maux qui les rongent, la différence qu’ils ressentent parfois, à évoquer la relation avec leurs proches, l’école, le monde du travail, mais aussi les petites victoires du quotidien. Et quand les mots manquent ou ne suffisent pas, les gestes prennent le relais.
Savoir qui est qui sur le plateau n’a aucun intérêt. L’autrice-metteuse
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