«Desert Dancer»: L'histoire vraie d'un rebelle prêt à risquer sa vie pour danser

Cela fait maintenant six ans que le danseur iranien Afshin Ghaffarian, né en 1986, est réfugié en France où il a fondé la compagnie Réformances après avoir obtenu l’asile politique. Desert Dancer, premier long-métrage de Richard Raymond, revient sur la vie d’un artiste qui ne pouvait plus pratiquer la danse dans son pays sous peine d’être emprisonné et torturé.

Une fiction ancrée dans la réalité

« J’étais persuadé que son histoire devait être partagée d’une manière universelle et accessible », explique le réalisateur qui a entendu parler d’Afshin Ghaffarian pour la première fois en 2010. Après de nombreuses rencontres avec le danseur installé à Paris, Richard Raymond a décidé de confier son rôle à Reece Ritchie, comédien aux capacités physiques impressionnantes, entrevu dans Hercule (2014) de Brett Ratner. Le chorégraphe Akram Khan, notamment réputé pour ses collaborations avec Juliette Binoche et Kylie Minogue, s’est ensuite chargé des ballets du film.

Quand la danse est un combat

Freida Pinto, toujours sublime, est la partenaire du héros dans ce film ancré dans l’Iran de 2009 où les jeunes gens expriment leur révolte en musique en montant une compagnie de danse clandestine qui se produit dans le désert. « Cette histoire incite à l’unité et rappelle qu’on peut trouver de l’espoir dans la résilience et dans la simple détermination à se battre pour ce qui est juste », précise le réalisateur. Ses danses sublimes sont l’un des atouts magiques de son film généreux, juste un peu trop didactique pour emporter totalement l’adhésion.