Paris-Roubaix : et à 60 km de l’arrivée, Mathieu van der Poel a déployé ses ailes

Si on imaginait bien le champion du monde réussir à remporter un second Paris-Roubaix de rang, une semaine après le Tour des Flandres, on ne pensait pas que ce serait à l’issue d’un ahurissant raid de 60 km en solitaire. Même Merckx n’a pas fait ça.

Une fois n'est pas coutume, Mathieu Van Der Poel a pris le temps de savourer sa deuxième victoire sur Paris-Roubaix lors de son tour de piste, une fois arrivé au vélodrome. AFP/Anne-Christine Poujoulat
Une fois n'est pas coutume, Mathieu Van Der Poel a pris le temps de savourer sa deuxième victoire sur Paris-Roubaix lors de son tour de piste, une fois arrivé au vélodrome. AFP/Anne-Christine Poujoulat

    On lui promettait une entrée dans la légende, mais pas un tel envol. Mathieu van der Poel (MVDP) n’a pas concassé le pavé de Roubaix en roulant comme un mélange de bulldozer et de ballerine. Non, il a plané. Comme ces drones qui désormais permettent d’apprécier, juste par-dessus, une partie de la course.

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    Plus tard, quand la famille Van der Poel ne se souviendra plus qu’un lointain ancêtre s’appelait Raymond Poulidor, il ne restera qu’une sublime mais sèche ligne sur le palmarès de ce Roubaix 2024. Qui ne dira rien du vent ou de l’assortiment de poussière et de boue humide. Mais qui, surtout, oubliera la façon dont le champion du monde s’est offert son second trophée en forme de pavé.