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Renault achève de se désengager de la F1

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Automobile. Le constructeur a annoncé, hier, la vente des 25% qui lui restaient dans son écurie.
par Gilles Dhers, (avec AFP)
publié le 9 décembre 2010 à 0h00

Plus de pilotes, plus de Grand Prix, et, désormais, plus d’écurie. La présence française en Formule 1 se réduit comme peau de chagrin. Renault en F1, c’est fini. Ou presque. L’an prochain dans le paddock, ne restera du constructeur français que le moteur et le nom, coincé dans l’appellation officielle de l’écurie Lotus-Renault GP Team qui succédera au Renault F1 Team. De cette nouvelle écurie, Renault ne possédera plus rien. La firme a officialisé hier qu’elle cédait les 25% qui lui appartenaient encore à la société luxembourgeoise Genii Capital, actionnaire principal de la structure.

En annonçant la vente des dernières parts de son écurie, Renault a fait un nouveau pas dans le processus de désengagement impulsé l'an passé. En 2009, au terme d'un exercice sportivement faible et catastrophique en termes d'image, pour cause de scandale du Crashgate (l'accident volontaire de Nelson Piquet Jr à Singapour), Renault avait joué la carte de l'économie. A l'inverse de Honda en 2008, Toyota et BMW en 2009, qui avaient quitté la F1, le constructeur français, en difficulté financière, avait choisi de s'y maintenir. Mais à bas coût. Quelque 75% de la structure avaient été cédés à Genii Capital. L'embellie sportive en 2010 n'a pas enrayé le mouvement. Bien au contraire. Malgré trois jolis podiums du Polonais Robert Kubica, et une 5e place au championnat constructeurs, Renault a préféré arrêter les frais. «L'essentiel est que nous sommes en F1 pas tellement pour posséder une

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