On a essayé la Mini Cabrio 2025 : presque rien ne change et tant mieux !
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Il faut un oeil exercé pour remarquer les évolutions esthétiques apportées par cette 4e génération de Mini Cabrio. Fini, le bouclier avant se passe des "fentes" présentes sur le précédent opus. © constructeur - 2/9
Comme avant, cette Mini Cabrio fait partie des découvrables où on profite le mieux de la conduite à ciel ouvert - la rançon du pare-brise droit et éloigné. © constructeur - 3/9
La fonction "always open timer" mesure combien de temps on roule décapoté avec la Mini Cabrio. Inutile mais totalement indispensable ! © constructeur - 4/9
La capote de la Mini Cabrio se replie et se referme en 18 secondes. Elle possède aussi une position "toit ouvrant" pour les moments où le temps est incertain. © constructeur - 5/9
La Mini Cabrio offre deux places arrière pas du tout ridicules au vu de ses 3,87 m de long. Mais la posture imposée par les dossiers hyper droit est vite fatigante. © constructeur - 6/9
Quand la capote est en place, il suffit de relever deux tirettes pour agrandir l'ouverture du coffre de la Mini Cabrio. © constructeur - 7/9
Fermer le volet du coffre de la Mini Cabrio exige d'appuyer avec les deux mains (une gâche de chaque côté). Pas vraiment pratique. © constructeur - 8/9
Comme avant, cette Mini Cabrio propose de nombreuses personnalisations. La capote peut, par exemple, exhiber le drapeau anglais. © constructeur - 9/9
La capote de la Mini Cabrio se replie simplement sur le coffre arrière. C'est élégant mais cela réduit beaucoup la visibilité vers l'arrière. © constructeur - 9/9
Il faut un oeil exercé pour remarquer les évolutions esthétiques apportées par cette 4e génération de Mini Cabrio. Fini, le bouclier avant se passe des "fentes" présentes sur le précédent opus. © constructeur Ce modèle vous intéresse ?










Après les 3 et 5 portes, la Mini Cabrio évolue à son tour. Mais pas question de dépayser les habitués : la petite anglo-allemande n’évolue que du bout des lèvres. Elle s’affirme toujours aussi attachante et fidèle au bon vieux moteur thermique.
- Une proposition unique sur le marché
- Quatre places dans un petit gabarit
- Personnalité attachante
- Quatre-cylindres doux et suffisamment performant
- Les suspensions fermes et trépidantes
- Les remontées dans la direction
- Les dossiers arrière trop droits
- Vision vers l’arrière capote repliée
Comme d’autres carrosseries - coupé en tête - les cabriolets désertent malheureusement les catalogues des constructeurs, éclipsés, notamment par les SUV. Heureusement, il reste quelques « highlander » indémodables sur lesquels le temps et les modes semblent n’avoir aucune prise. La Mini Cabrio est de celle-là, elle qui était encore, l’an dernier, le cabriolet le plus vendu en France, avec près de 1 400 exemplaires écoulés, quand le Volkswagen T-Roc Cabriolet a trouvé environ 900 acheteurs et la Mazda MX-5 presque 750. Et si les ventes de la Mini se sont sérieusement érodées (- 50 %), c’est, d’une part, que ses amateurs attendaient la nouvelle génération. Et, ensuite, parce que la production a été stoppée pour basculer sur la nouvelle venue, dont la fabrication est désormais assurée au siège historique de la marque à Oxford - l’ancienne venait des Pays-Bas. Au premier coup d’œil, cette 4e itération de Mini cabriolet depuis que la marque fait partie du giron de BMW ressemble beaucoup à son ainé. Rien de plus normal, d’ailleurs, car comme pour les autres Mini essence, le nouveau découvrable anglo-allemand recycle la plate-forme de son ainé. Avec quelques évolutions, comme la rigidification du train arrière (pour satisfaire aux normes de choc) et un léger allongement du bouclier arrière pour des raisons esthétiques. De fait, cette Mini cabrio affiche désormais 3,88 m de long (+16 mm), 1,74 m de large (+17 mm) et 1,43 m de haut (+ 16 mm).
Des nouveautés à tous les étages de cette Mini Cabrio 2025 !

Les évolutions les plus évidentes sont à l’intérieur, avec l’adoption de la planche de bord des autres Mini Cooper, et sous le capot. En effet, cette Mini Cabrio signe la disparition de l’ancien 3-cylindres, remplacé par le 2 l quatre-cylindres BMW. Celui-ci est décliné en trois puissances, toujours sans aucune hybridation. A savoir 163 ch sur la Mini Cooper C, 204 ch sur la Mini Cooper S et, enfin, 231 ch sur l’enfant terrible de la gamme, la Mini John Cooper Works. Toutes ces versions ont droit à l’aménagement à la mode chez Mini, avec cette planche de bord épurée où trône au centre une dalle ronde de 24 pouces à technologie Oled - la garantie de couleurs éclatantes et de noirs profonds. C’est vraiment le centre névralgique de la voiture. Même si, heureusement, Mini a conservé quelques commandes physiques, notamment pour accéder rapidement aux aides à la conduite, au dégivrage ou encore aux modes de conduite, baptisés « expériences ». Et si les réglages de clim’ exigent d’en passer par l’écran, il faut noter que la position de conduite offre une bonne ergonomie, avec de belles amplitudes de réglages. Il ne manque à notre Mini Cooper C qu’un réglage d’appui lombaire pour mériter une excellente note au chapitre posture.
Mini Cabrio 2025 : une personnalité Mini toujours aussi affirmée !

En tous cas la présentation flatte l’œil, malgré des matériaux pas toujours irréprochables, et offre à ce cabriolet cette personnalité « Mini » si apprécié des client(e)s. En prime, l’espace est généreux devant et les deux places arrière n’ont rien de ridicule au vu des seulement 3,87 m de long - même s’il sera compliqué de s’installer derrière un grand gabarit. Reste à composer avec les dossiers arrière bien trop droits pour avoir envie de s’éterniser. Côté coffre, cette nouvelle génération affiche logiquement les mêmes capacités d’emport qu’avant. A savoir 215 dm3 capotes fermée et 160 dm3 quand le couvre-chef est replié. Ce n’est pas bien grand, mais, au moins, l’accès est assez facile, du moins toit en place : dans ce cas, il suffit de déplacer deux tirettes pour soulever le haut du coffre, offrant une belle ouverture de chargement. C’est plutôt malin. On n’en dira pas autant, en revanche, sur la fermeture du volet qui nécessite désormais les deux mains pour bien le verrouiller.
Le plein de grand air de la Mini Cabrio 2025 et une bonne protection
Ranger, ou remettre en place, le toit réclame 18 secondes et une fois qu’il est replié sur le coffre, la vision vers l’arrière n’est pas terrible - quand on aime être assis bas, c’est encore pire on ne voit pas grand-chose ! Mais c’est le prix à payer pour profiter d’une conduite « en plein air » d’autant plus agréable que, contrairement à la plupart des découvrables, la petite anglaise a un petit pare-brise très droit et éloigné des occupants de l’avant. La sensation d’être dehors n’en est que meilleure et il suffit de remonter les vitres et le petit saute-vent (qui condamne les places arrière) pour prendre la route dans d’excellentes conditions de protection. Volant et siège chauffant activé - le premier est livré de série, le second fait partie du Pack M ici présent (2 970 €) - il est temps de prendre la route.
Mini Cabrio 2025 : un moteur d’entrée de gamme largement suffisant !

C’est au volant de la Mini Cooper C que nous avons écumé les magnifiques routes du sud est, entre Arles, Avignon et Aix en Provence. En évitant au maximum les autoroutes - on constate, toutefois qu’à 130 km/h, que la protection au vent est très convenable. La petite anglaise est vraiment née pour arpenter les routes sinueuses du parc naturel des Alpilles ou encore les routes de la Sainte-Victoire. Facile à prendre en main, virant d’un bloc et offrant une agréable sensation d’agilité grâce à son petit volant commandant une direction très directe, ce cabriolet amuse autant qu’il rassure avec ses prises de roulis quasi inexistantes. Le nouveau 4-cylindres 2 l s’avère moins pétillant que l’ancien 3-cylindres qu’il remplace - tant mieux pour la motricité, facile à prendre en défaut quand les roues ne sont pas parfaitement droites. Mais, en échange, ce 4-cylindres se révèle plus doux et rond de fonctionnement, et sa puissance supplémentaire (163 ch contre 136) compense largement l’embonpoint de 115 kg (1 450 kg au total). Cette mécanique correspond parfaitement à l’esprit « balade » de la voiture, offrant des relances efficaces à défaut d’un tempérament sportif. La faute à des montées en régime bien trop linéaires et surtout à une sonorité bien trop effacée - c’est mieux sur les S et John Cooper Works qui profitent, notamment, de bruit dans les haut-parleurs.
Mini Cabrio 2025 : Du confort… à la Mini
Autant dire qu’on passe vraiment un bon moment à bord de cette petite décapotable, même si, évidemment, tempérament Mini oblige, le confort n’est pas sa première préoccupation. Déjà, comme on l'a déjà vu, notre version d’essai est dépourvue d’un réglage d’appui lombaire si agréable quand on passe des heures au volant - il faut en passer par les options pour en disposer. Surtout, la fermeté des suspensions est flagrante sur les mauvaises routes et mieux vaut aborder les ralentisseurs avec prudence si on veut éviter un rendez-vous chez le kiné. Et pourtant cette variante Cabrio s’avère moins dur que son homologue trois-portes ! Enfin, le(a) conducteur(trice) doit composer avec des remontées sensibles dans le volant, le train avant semblant manquer d’un brin de rigidité - au contraire de la baie de pare-brise.
Reste que malgré ses défauts, on ne peut s’empêcher d’apprécier ce cabriolet, seul au monde dans son genre. Pour le plaisir de conduire à ciel ouvert, comptez a minima 33 450 € pour cette Mini Cooper C, sans les personnalisations, ni le malus CO2 (de 2 544 à 2 918 €). Pour une Mini Cooper S (204 ch) ça commence à 36 800 € et pour la Mini John Cooper Works (231 ch) la douloureuse démarre à 44 850 €.
Appellation commerciale | Mini Cabrio Cooper C Favoured 2025 |
Moteur | Quatre cylindres en ligne, 16 S, 1998 cm3 |
Puissance | 163 ch |
Couple | 250 Nm |
Transmission | Traction |
Type de boîte | Automatique |
La fiche technique |
Pas le talent pour être pilote ? Qu’à cela ne tienne, pour assouvir ma passion de tout ce qui a quatre roues et un moteur, j’ai tout misé sur des études de journalisme en rêvant de devenir journaliste-essayeur. Après 28 ans à L’A.M., les moteurs qui chantent me donnent toujours la chair de poule.