Pierre BAYLE, auteur cité dans le Littré
BAYLE (1647-1706)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BAYLE a été choisie.philosophe
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Pierre BAYLE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 142 citations dans le Littré.
Par cela même qu'il [le Dictionnaire de Bayle] ne serait fait que selon le goût des plus grands puristes, il sortirait de sa sphère naturelle ; qu'il me soit permis d'appeler ainsi les plus rigides observateurs des lois de la perfection par rapport au goût du petit nombre ou de l'élite des beaux esprits.
Dict. au mot Poquelin, note g. (puriste)M. Bayle, j'ai reçu vos excuses, et j'ai bien voulu vous témoigner par la présente que j'en suis satisfaite.
Lettres (Lett. de la reine Christine, 14 déc. 1686). (excuse)On ne m'a rien dit ni rien fait de leur part [les magistrats hollandais sollicités par Jurieu] ; j'ai joui de tous mes droits, et fait toutes mes fonctions comme auparavant.
Lett. à Minutoli, 27 août 1691 (jouir)Le P. Malebranche a le chagrin que ses livres ne peuvent plus entrer en France, et qu'à cause de cela personne ne les veut imprimer en ce pays [la Hollande] ; l'inquisition est devenue effroyable en France contre les bons livres.
Lett. à Lenfant, 21 juin 1686 (inquisition)Mon avis serait que vous travaillassiez à ceci [une dissertation sur le système de Leibnitz] comme à une dissertation qui paraîtrait à part ; vous l'étofferiez, vous la poliriez, vous l'augmenteriez, comme il vous semblerait à propos.
Lett. à des Maizeaux, 22 oct. 1700 (étoffer)Mon plus grand malheur est de n'avoir pas les livres qui me seraient nécessaires, et de ne trouver ici personne qui aime cette recherche exacte des personnalités, des dates et des circonstances.
Lett. à Le Duchat, 5 janv. 1697 (personnalité)Ce Jean Rothe [un visionnaire], après quelque temps de prison, fut mis en liberté, et il vit comme un autre à Amsterdam, où il est marié et négocie.
Lett. à Marais, 13 oct. 1701 (négocier)Je prétends attaquer mon adversaire [Jurieu], et, pour attacher l'escarmouche, je produis six propositions impies, scandaleuses, etc. tirées de ses écrits.
Lett. à Minutoli, 27 août 1691 (escarmouche)Petits écrits de politique [de Jurieu] qui, sans le secours de l'animosité immodérée contre la France, passe-port assuré présentement pour toutes sortes de livres, bons ou mauvais d'ailleurs, auraient eu très peu d'approbateurs.
Lett. à Constant, 26 juill. 690 (passe-port)Un père ou un frère se retirent bien plus contents lorsque l'écolier distingue entre l'infini catégorématique et l'infini syncatégorématique.
article Zénon, rem. G. (catégorématique)Il n'y a que la populace réfugiée et les ministres du tiers état, dont le nombre est vingt fois plus grand que celui des bonnes têtes et des savants, qui jurent pour lui [Jurieu].
Lett. à Minutoli, 27 août 1691 (jurer)Le seul remède dont je me sers [dans un mal de poitrine] est de parler le moins que je peux… je renonce à toutes visites actives et passives, et j'ai fait goûter cela à mes meilleurs amis.
Lett. à Mme Baricave, 20 oct. 1706 (passif, ive)Il y a plus de cinq ou six mois que les imprimeurs me talonnent de telle sorte que tout ce que je puis faire ne va pas à revoir les feuilles de la première édition.
Lettres, p. 790, dans POUGENS (talonner)C'est une comédie de votre part [persécution dirigée contre les protestants par des hommes sans religion], et une tragédie pour nous qui souffrons ; et il résulte de tout cela quelque chose de fort fâcheux, et en même temps de fort bourru.
La France toute catholique (bourru, ue)En nous donnant le caractère d'une femme nouvelliste, il [Juvénal] nous la représente débitant dans les compagnies, qu'il paraissait des comètes.
Pens. div. LXXXI (nouvelliste)Ils sont en si grand nombre, que ce serait un opéra que d'en vouloir dresser un mémoire.
Lettres, p. 695, dans POUGENS (opéra)M. l'électeur de Brandebourg est la dupe ou plutôt la victime sur qui tombe tout le méchef.
Lett. à Minutoli, 17 mars 1675 (méchef)Poquelin (Jean-Baptiste), comédien fameux, connu sous le nom de Molière,
Commencement de l'article Poquelin (comédien, ienne)Vous savez que c'est le goût de notre siècle d'aimer le naturel dans le discours.
Lett. 93, 18 mai 1691, t. I, p. 319 (discours)Comme je n'ai point publié leurs petites pièces [de différentes personnes, dans ses Nouvelles ordinaires], je me suis résolu de réserver toutes les autres semblables pour un livret à part.
Lett. à Rou, 8 févr. 1686 (livret)